Au cours du temps, les outils mis au service de la qualité ont beaucoup évolué. Au début, il s'agissait essentiellement de contrôles visant à séparer les bons produits des mauvais. Puis, c'est dans les années 30 que les statistiques à usage industriel ont commencé à se développer avec le contrôle par échantillonnage. Les industriels se dont ensuite rendus compte que plutôt que de constater l'état du produit en sortie,’il est préférable de s'assurer que chaque étape de la production fabrique des produits de qualité. Cette démarche est appelée « assurance qualité » et son objectif est l’assurance d’une qualité constante. Selon DUPONT (1998), "l'assurance qualité ne garantit pas directement qu'un lot qui vient d'être fabriqué a une qualité donnée. Elle garantit vis à vis de l'extérieur que l'organisation existante donne à l'entreprise la capacité d'assurer dans la durée la production de tels lots". Le contrôle et l'assurance qualité sont donc indispensables mais ne constituent que deux des outils d'une démarche vers la qualité totale. En effet, la notion de qualité totale implique l'entreprise dans sa globalité. Elle englobe un ensemble de principes et de méthodes organisés en stratégie globale, visant à mobiliser toute l'entreprise (avec ses partenaires) pour obtenir une meilleure satisfaction des exigences au moindre de coût.